Charlotte Milandri

Charlotte Milandri membre du comité de lecture de la maison d'édition Livres Agités
Charlotte Milandri membre du comité de lecture de l'éditeur Livres Agités

Amoureuse des premiers romans et de la promesse qu’ils offrent, Charlotte Milandri les connait sur le bout des doigts !

En 2015, elle se lance un défi : lire tous les premiers romans de la rentrée littéraire de septembre. Il y en avait 68.

Rapidement, elle est rejointe par une bande de lecteurs compulsifs, et leur enthousiasme donne naissance à l’association des 68 premières fois, une initiative unique en France autour des premiers romans.

Chaque année, Charlotte Milandri propose avec son équipe une sélection de premiers romans qui voyagent dans toute la France pour être lue par une centaine de participants. Ces derniers les chroniquent puis organisent des rencontres destinées à faire connaitre les auteurs.


SON LIVRE FONDATEUR


LE COUT DE LA VIE / DEBORAH LEVY

“Il y en a peu des livres que l’on croise et pour lesquels on peut dire, il y aura un avant et un après. Et pourtant, c’est la quête ultime de la lectrice que je suis.

Trouver la voix qui viendra se loger au plus profond, répondre à des questionnements intimes, poser les mots juste sur les sensations, éclairer ma  propre vision du monde. Il y a eu Mémoires d’Hadrien, il y a eu plus jeune un roman de littérature adolescente Lettres de l’intérieur. Mais s’il fallait aujourd’hui en garder un pour dire celle que je suis, comme acte fondateur, je garderai Le coût de la vie de Déborah Lévy.

Il n’est jamais trop tard pour trouver sur son chemin un livre fondateur, même à 35 ans. Déborah Levy dans ce deuxième volet de sa trilogie autobiographique offre un portrait de femme indépendante, mère, et surtout écrivaine. il est comme un livre sœur qui encourage, donne l’élan pour affirmer ses propres choix de vie, et surtout un souffle porteur et beau.

Certaines pages sont devenues des refuges vers lesquels je me tourne les jours de doute, celles du chapitre La tempête notamment, avec cette phrase qui me poursuit: “A priori, le chaos représente notre pire crainte, mais j’en suis venue à croire que c’est peut-être ce que nous désirons le plus.”